Le parapet du pont faisant fonction de banc Confronté au réel : l’absence envahissante ! Il sèche de la main une larme naissante Observe le maquis silencieux, imposant.
Au village en hiver, en un silence puissant Une giboulée légère, s’égare en janvier, Implorant St Christophe, desséchant le gravier. Lui pleure les immortelles, de cet août vieillissant.
Au loin le clocher sonne, rythmant à chaque son Tes pas. Ce lamentu, tintant en glas me glace. Il dessine une écharpe, enveloppant la face Comme un bâillon maudit, faisant taire ton nom.
Le voici en douleur, forteresse et prison, Le voici abattu, déserté par sa belle. Recherchant un abri, un bouquet d’immortelles Scrutant avec torpeur, le vide du blason.
|