La grenouille la fripouille, La couleuvre, Toujours à pied d'œuvre Et le raton Laveur qui toujours pleure Se promenaient au sentier Des milles senteurs, À la croisée des heures, Les parfums enivrant Remontaient le temps : ils se prévoyaient alors enfant Bercaient par le chant réconfortant De leur jeux enfantins Car, depuis ils avaient vieillies : C'est le regard lointain Et déjà bien blanchi Qu'ils se racontaient Au sentier des heures assassinées Tous leurs souvenirs retrouvés
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