| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> Les uns et les autres - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Les uns et les autres
Publié par emma le 16-10-2012 22:40:00 ( 1285 lectures ) Articles du même auteur



Les uns et les autres
Ne pouvaient s’entendre
Il fallait sans cesse
La guerre reprendre
Comme un feu mauvais.

Les uns se sentaient lésés
Les autres se sentaient outrés
Les uns comptaient leurs lésions
Les autres formaient des légions
Et chacun allait
Adoubé par ses pairs
Secondé par ses peurs
Au son des tamtams
BADAM ! BADAM !

Il n’y a avait alors plus qu’à se BATTRE
Battre le pavé, abattre les mûrs, battre comme plâtre
Et dans les veines un sang d’albâtre
Assourdissant murmure au son des tambours
Battait la mesure
De cette peur qu’on ne peut combattre
BATTRE ! BATTRE ! BATTRE !

Il fallait sans cesse
Que les flèches fusent
Que les fusées volent
Que les volcans crachent
Un feu nucléaire
D’un million d’année

Adoubé par ses pères
Secondé par ses peurs

Il faudrait qu’enfin
Un enfant si pur
Que son front soit clair
Et sa voix d’azur
Qu’ils leurs disent à tous :
« Vous êtes stupides ! »
Et que cessent enfin
Les stupidités.

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 17-10-2012 17:56  Mis à jour: 17-10-2012 18:00
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: les uns et les autres
J'adore .
Allitérations, assonances métriques et harmoniques, onomatopées....
Nous sommes dans l'harmonie imitative efficace.
Les sonorités nous emportent d'une image à l'autre.

Citation :
Il n’y a avait alors plus qu’à se
BATTRE
Battre le pavé, abattre les mûrs, battre comme plâtre
Et dans les veines un sang d’albâtre
Assourdissant murmure au son des tambours
Battait la mesure
De cette peur qu’on ne peut combattre
BATTRE ! BATTRE ! BATTRE !


Citation :
Au son des tamtams
BADAM ! BADAM !

J'ai éclaté de rire

Citation :

Il faudrait qu’enfin
Un enfant si pur
Que son front soit clair
Et sa voix d’azur
Qu’ils leurs disent à tous :
« Vous êtes stupides ! »
Et que cessent enfin
Les stupidités.

Cela me rappelle une petite fille qui avec un ton désabusé, répondait à ceux qui la questionnaient : "et pourquoi ton papa il a dit que ... ?
" Bof !! mais ça c'est des histoires d'adultes, vous savez les adultes, ils sont un peu bêtes !"
J'ai beaucoup aimé

Citation :
Il n’y a avait alors plus qu’à se

Il n’y a, n'avait, alors plus qu’à se ... ?
Merci
dumont011
Posté le: 17-10-2012 20:33  Mis à jour: 17-10-2012 20:33
Plume d'Or
Inscrit le: 10-02-2012
De: tunisie
Contributions: 308
 Re: les uns et les autres
j'aime beaucoup ce poème; un coup de gueule contre la connerie humaine, en attendant l'enfant si pur.
merci emma.
christianr
Posté le: 17-10-2012 20:53  Mis à jour: 17-10-2012 20:53
Plume d'Or
Inscrit le: 17-03-2012
De: Boisbriand, Québec
Contributions: 125
 Re: les uns et les autres
Poème musicale, rythmique allant de pair avec les sons de la guerre.

Comme le disait Raymond Lévesque: « Quand les hommes vivront d'amour... Il n'y aura plus de misère! »
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
43 Personne(s) en ligne (15 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 43

Plus ...