AGONY
La nuit tombe sur la foret en ce soir de pleine lune, en ce soir d’été
Le bruit des criquets étouffe le chant de l’oiseau Qui se mêle au grondement des ruisseaux
La lune immense astre argenté Jette une pale lueur sur ce monde enchante
La nature laissée a elle-même Se permet de s’offrir la plus belle de ses traînes
Dans ce ciel d'été limpide et sombre Étoilé, illuminé, perce comme une ombre
Un nuage, un autre, forment peu à peu Autour de la pleine lune, un cercle insidieux
Mais la lune est la rayonnante et pleine Elle est lumière cette face de moi-même
Ou l’ombre jette un regard oppressant Tente d’étouffer cet astre qui lutte vaillamment
Forces obscures qui enchainent mon âme Dans une prison de pensées, de drames, de larmes
Contre vous, je lutte contre vous, je Désire emporter
Comme cette lune argentée Le droit D’illuminer enfin exister
Hélas les ombres s’accumulent, les ombres étouffent cet astre lumineux qui est au bord du gouffre
Fatiguée, épuisée, la lumière de la lune Est pâle reflet qui s’efface sur les dunes
Dans le ciel d'été, les ténèbres obscures Recouvrent la lune d’une noire parure
Quelque part dans le firmament retentit une même complainte répétée
Aux rythmes saccade aux plaintes désespérées
CRIMINELLE… CRIMINELLE… CRIMINELLE
inexorablement Inlassablement Éternellement Impitoyablement
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