Cache-cache de l'équinoxe (Un jour pour une nuit. . .)
(Sur Fête étrange de Jacques Bertin .. .)

A ma chère Evelyne . . .


Evelyne,
Mes mots sont en paix pour te dire
Que l'Orage a cessé que dans son sillage De pluie fine
Je te vois par froufrous de biche
Osant à peine rougir et veiller en suspens

Ce n'est que sur la peau d'or de tous tes diadèmes Que je suis incrusté simplement comme un homme Comme un homme
Aujourd'hui comme hier, avant-demain tout comme Mon sourire en toi répond par le même thème

Ma peluche,
Au doux pas moelleux de sommeil
C'est I 'Âtre que tu ramènes en notre printemps Tu te juches
Après avoir fait ta toilette
A la neige en pommade, aux bulles des enfants


Promets-moi ma mie de ne pas empêcher le jour De paraître dans la solution de la Nuit
De la Nuit
Car sinon mes mains transies de monsieur d'atour Pourraient te faire oublier tes cils dans ton lit

Naître enfin
A la croisée de deux chemins vagues Oublieras-tu d'y ordonner ) 'Efflorescence Aux traits nets
Sertiras-tu soleil et sueur
Et puis !'Aurore aux doigts de rose . .. Pour fous savants !

Voilà que Je Havre d'un beau Monde transgresse Lois floues d'un mal qui reflue après corruption Pour les dieux
La paresse de la Nuit se joint à la messe En paroisse d'hiver, en talons.

Brignais, 23/03/2013
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