Renaissance
A l'heure du jade Le cœur en fleur Des printemps s'ouvraient Le long d'un rail Bardé d'espérance, De rêves Et d'envolées lyriques. Fuite ailée d'Erèbe Comme ultime pont Entre Gaïa et Ouranos Entre bitume et étoile Entre pleurs et rires. Frêle fleur égarée dans les cheveux de l'Escaut, Tu m'as fait offert ta corolles Qui brillaient de mille feux et j'ai humé ces senteurs délicates Pétale après pétale Frisson après frisson Oubli après oubli. Petit jardin perdu dans les méandres dela vie, Tu m'as offert l'idylle Et je me suis abandonné Corps et âme Ton ruisseau à ma bouche Tes pommes à mes mains Ton azur à mes yeux
J'aurais voulu mourir d'amour Dans ce plat pays Qui n'était pas le mien Et qui aurait pu m'évoquer L'espace d'une semaine L'espace d'un cri L'espace d'un désespoir La nécropole des mineurs Et le rire sadique du grisou....
Tue-moi d'une étreinte flamboyante ! Tue-moi d'un éclair de tes yeux ! Tue-moi de ouis ivres ! Fais chavirer la raison et la sagesse !
|