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Annonce : Ô ma douce enfant,
Publié par Vadnirosta le 12-03-2023 11:30:00 ( 118 lectures ) Articles du même auteur



Ô ma douce enfant,
ma chair (fraîche) et mon sang neuf,
d'où viens-tu
sinon de ma rencontre avec toi ;
d'où viens-tu
sinon d'un univers étrange où je suis étranger
puisque je suis parti de mon enfance il y a tant de maigres années...
tu sembles faite de porcelaine ou bien de vitrail,
si précieux et si fragile,
comme un bas de soie, dirait un certain...

Je ne sais ce qu'il m'arrive :
je tremble comme si j'étais assis avec toi sur une feuille dessinée avec soin...
Je tremble :
ai-je peur de nous,
de ce que tu feras de moi ;
ai-je peur de te grandir en te caressant à l'infini,
ai-je déjà peur du petit loup annoncé affamé
pour ses doigts sur l'odeur de tes dessous...
Et je frissonne tel un roseau :
mes friselis de femme-rose parviennent à mon regard,
le rendent embué pour je ne sais quoi :
serait-ce une joie que la pluie érode,
ou serait-ce un filet de larmes qui perle brutalement,
une Essence stricte qu'un vague soleil tempère et tiédit...

Je tremble mon amour :
sauras-tu m'aimer

Ô ma douce enfant,
ma chair (fraîche) et mon sang neuf,
d'où viens-tu
sinon de ma rencontre avec toi ;
d'où viens-tu
sinon d'un univers étrange où je suis étranger
puisque je suis parti de mon enfance il y a tant de maigres années...
tu sembles faite de porcelaine ou bien de vitrail,
si précieux et si fragile,
comme un bas de soie, dirait un certain...

Je ne sais ce qu'il m'arrive :
je tremble comme si j'étais assis avec toi sur une feuille dessinée avec soin...
Je tremble :
ai-je peur de nous,
de ce que tu feras de moi ;
ai-je peur de te grandir en te caressant à l'infini,
ai-je déjà peur du petit loup annoncé affamé
pour ses doigts sur l'odeur de tes dessous...
Et je frissonne tel un roseau :
mes friselis de femme-rose parviennent à mon regard,
le rendent embué pour je ne sais quoi :
serait-ce une joie que la pluie érode,
ou serait-ce un filet de larmes qui perle brutalement,
une Essence stricte qu'un vague soleil tempère et tiédit...

Je tremble mon amour :
sauras-tu m'aimer
















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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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