Poème d'amour si vrai… Ô Vous ! Ô Vous que la Vie a injustement rejetés puis laissés là , toujours plus près d'un bien pâle lâcher-prise avec bien peu (trop!) de choses à tenir au cœur même de l'Humanité, aux abords d'une insurmontable pesanteur qui est aussi déjà si lointaine ! Ô Vous dont notre Jo ne sera jamais véritablement rappelé tant que nous vivrons à ses côtés dans la Pensée ! Ô Vous qui comme Soleil d'Or Ancien délavé l'Ombre grandie de mon âme à jamais dessinez ! Ô Vous que les peines cruelles ont choisis subtilement pour revendre d'occasion leurs canes entamées, leurs dentiers hors d'usage, leurs regards bancaux rouillés ! Ô Vous dont les yeux ne feront jamais semblant de pleurer des perles de rosée plutôt que de pisser de l'eau usée ! Ô Vous que je veux enfin marier noblement à mon plus grand Bonheur, Celui qui consent comme par magie et doucement à répondre avec joie (car jusqu'à Vous) à l'appel nébuleux d'en Haut de mon Adoré qui va désormais si nu qu'il est parvenu ce soir à dénuder les Étoiles dans un coin constellé du firmament ! Ô Vous qu'il me faut poétiquement célébrer ici autour de notre table à carreaux par un quatrain véritable d'octosyllabes rouges et noirs en Vous offrant à tous ma capote à cœur ! Ô Vous à qui je donnerais bien simplement tout ce dont je dispose pour en venir tendrement à Vous et caméléoner avec le cher pays de Votre Essence! Ô Vous dont les murs sont rongés, 6 salpêtre, par les assauts répétitifs de Vos pleurs, aujourd'hui liquidés ! Ô Vous que je voudrais chanter à tue-tête avec un Souffle revenu qui viendrait alizer tièdement mes plus chères et plus humbles préciosités… O Vous qui déjà sans grande pompe m'aimez avec plus que tout ce qui reste en débris de Votre cœur brisé… Je Vous ferais bien don ce soir de mes dernières fraîcheurs pour Vous gardées…
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