A l’intérieur.
J’me sens tout sale A l’intérieur Alors j’me lève et ch’prends une bonne douche Mais j’entends toujours voltiger des mouches Tout près de mes narines et de ma bouche Laquelle s’ra la première à butiner Tout un pays de chair avariée ?
J’entends tambouriner mon cœur A l’intérieur Alors j’me pose des tas d’questions « A qui s’adressent tes palpitations Sinon à ton médecin entré à ton Panthéon ? » Il te mène chaque mois aux voluptés Aux rires revenus, à la félicité…
L’écriture se meut joliment De l’intérieur vers l’extérieur Alors ch’continue à m’évader de mon corps A n’garder que l’Sentiment que j’essore Pour mieux ôter l’Impur à l’Aurore. La mise au verbe peut ainsi commencer L’Œuvre restera dehors pour l’éternité !
J’voudrais voir un peu d’vie A l’extérieur quoi ! Alors j’irai promener mon foie en ville A la montagne, à Paris et sur le Nil J’f’rai la cour aux plus belles sirènes graciles. Le Malin finira bien par me fuir Lui qui me mania selon ses désirs…
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