Respirations impalpables
Les arbres naissent au bout du matin Le matin tu connais? Un bourgeon de givre Suspendu à l’icône des engoulevents, Tout pétri de l’azur ondulant De prières végétales.
Au bout du matin, Les arbres , candélabres lunaires , Clignotent dans la rumeur du vent.
Au bout du matin , Les arbres Se donnent des accents de paysages mystérieux.
Tu les vis Si jeunes ,,,
Tu sais, Tu étais déjà là ,,, Vert, Regardant la terre Tel un sourire d’hiver
Tu musardais au gré des pierres , Majuscule enluminant le début d’un rêve peu ordinaire.
Les arbres, Que tu découvres en arborescences parfumées, Te mènent Vers les filets du soleil Tressés dans l’aurore des ruisseaux, leurs rameaux profilent ta lignée .
Arbres de cannelle , Ils pleurent d’une rosée Soulignée d’ombres Tendues vers la canopée de l’espoir
Là où vivent les silences grimés De ton histoire ramifiée.
29/01/2023
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