J'ai cueilli dans l'aurore naissant Ton amour charmant. À la lueur de tes lèvres rouge sang J'ai vu tout une vie passant Sous le poids frêle de ton regard, Je m'abrtie du souffle du temps Oubliant, un instant, Que bientôt mon teint, blafard, Endeuillerai les pensées. J'ai cueilli, à l'aurore naissant, Une rose à peine éclose Dont les pétales bruissaient À peine de leurs premiers mouvements
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