UNE VIE
UNE NUIT Ma nuit UNE VIE
Une lumière violente qui m’agresse telle une lame perçante, des murmures qui me parviennent puis progressivement des bruits qui s’amplifient à en devenir monstrueux. Maudit soleil, maudite clarté, maudit lever du jour. Un jour encore, encore un hélas qui s’enlève. (Retirant un geste criminel le voile protecteur de l’ombre qui m’enveloppait la nuit.) Là où était silence, calme, obscurité. À présent tout s’efface (laissant place à un chaos géant Aveuglée d’une lumière déchainée). Soleil, êtres vivants, lumière du jour, triste trio inséparable, je vous hais. (La nuit, c'est ma vie.) j’y construis mes rêves, édifie mes pensées les plus secrètes sous son Amoncellement obscur. Mon chemin, mon parcours, ils sont même. Se réduisent à ce tunnel chaud, envahissant, au sein duquel je m’y fonds littéralement. (Si mon corps porte les stigmates de la vie, mon âme, elle est intacte, acquise depuis longtemps au monde des ténèbres) Depuis des années, depuis mon enfance, j’y séchais mes larmes, camouflez-la Mon désespoir. Ces plaintes, que j’étouffais, ces sanglots réprimés, ont peu à peu constitue le cœur emmure de mon obscurité )
c'est là où j'ai vécu une nuit MA VIE
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