La petite avait mal, la petite avait peur La petite était pâle, secouée par ses pleurs La main douce hésitante sur le petit dos Caressa tendrement, lentement la douce peau.
Le tonnerre des canons, explosait de fureur Dehors, le noir du gris ravageait vie et fleurs Petite âme effrayée rivée a sa peluche La fillette vibrait dans l'effroyable ruche.
Les bras douce-maison lui offrait un rempart La bouche à son oreille murait le cauchemar Sous le toit effondré, des vies se cachent et meurt Dans les ruines noircies, crient le feu, la terreur.
Un prédateur soviet extermine le bonheur Il est dévastation sicaire de malheur Dans le sol nourricier pourrissent les corps Les zébrures des tirs tuent ruinent le décor
Tsar du capharnaüm, ce moujik sans honneur Arment et tuent les enfants, soudain sans protecteur Ils seront sous le fer, triste chair à canon Abîmés dans la mort en décomposition
La petite pleure, le chien Igor est mort Terminator, l'obus ont tué ses trésors Elle pleure le poirier détruit par les pilleurs Sa vie jolie violée par l'exterminateur
La petite avait mal, la petite dans l'aigreur La petite était pâle, secouée par l'horreur La main douce hésitante sur le petit dos Caressa doucement, lentement la tendre peau.
Loriane Lydia Maleville
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