Il y en a qui pleurent sur l'ours blanc famélique sur son haillon de banquise Moi je pleure sur le phoque aux yeux coulées de billard Je pleure sur les blanchons qui pleurent comme pleurent les otaries canadiennes esseulées gémissez lions amers et éplorés
Et j'abomine les focs les catamarans des Tours du monde foire aux e.toiles
Il y en a qui pleurent sur les chats écrasés au bâbord des fossés Moi je pleure sur les tourterelles hochets brisés tétanisées avec leur collier de perles grises et bleues piégées par le matou domestique aux aguets dépoitraillées aux Ménades offertes
Et je rêve d'amour de par le monde sans ours ni chats sinon de Pompon ou de jade
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