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Poèmes confirmés : L'avant-propos
Publié par ironik le 05-10-2012 17:42:37 ( 1036 lectures ) Articles du même auteur



Dans la pièce soufflent les vents
Que ma double lucarne offerte
Aux toits, à leurs tuiles désertes,
N'arrête dans le soir couvant.

Ces forts autans venus de loin,
Des belles contrées d'Arabie,
Des grandes cités d'Hispanie,
Tâchent en vain, aux quatre coins,

D'éparpiller tout mes billets.
Et pourtant mon tas de feuillets
Jamais ne pourra s'agiter,

Car tout ces vers que je fis naître,
N'acceptent la pugnacité.
Je m'en vais fermer la fenêtre.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
emma
Posté le: 07-10-2012 12:23  Mis à jour: 07-10-2012 12:23
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: L'avant-propos
J'ai aimé ton texte, faire un poème de presque rien : un vent par la fenêtre, une sensation, un mouvement de l'âme est une tâche ardue, c'est faire honneur aux nuances les plus fines comme dans la peinture.

Par contre, je ne suis pas fana des enjambements qui vont d'une strophe à une autre. J'imagine le changement de strophe comme une pause plus longue dans ma lecture ce qui casse complètement le sens et rend difficile la compréhension.

Bonne continuation !
Loriane
Posté le: 08-10-2012 18:38  Mis à jour: 08-10-2012 18:38
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: L'avant-propos
Un joli retour, en coup de vent, au sonnet.
J'aime les images mais les vers cassés, les enjambements me déstabilisent quelque peu.
A moins que ce ne soit le courant d'air qui en soit la vraie raison, pourquoi pas ?
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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