Morte saison (Pochade)
En ce mois de septembre alors que vient l’automne, Que le soleil s’épuise en un brasier mouvant, Que le grain s’échevelle et que gémit le vent, Sous son regard boudeur c’est mon corps qui frissonne.
Aux tracas du climat ma femme s’abandonne… Se roidissent ses sens, son cœur s’en va rêvant. S’égare sa chaleur aux sables du Levant Via l’or du Pila que le dieu Râ bichonne.
Son bel iris maussade a des sursauts d’argent Qui dit de son humeur l’altimètre changeant. Ma caresse se meurt, entreprise incertaine
Tandis que m’éconduit son sein d’abricot brun… Son giron somptueux m'est une île lointaine Dont je ne hume plus… qu'un marâtre parfum !
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