Mon très cher frérot,

Mais qu'y a-t-il dans mon recoin ?

De quoi parle-t-on, de quel coin ?
Pourrait-il s’agir du petit coin
Qui appelle bien d’autres besoins ?
Où ne s’agit-il que d’un recoin
Dans lequel je veux enfoncer un coin.

Tant de choses peuvent se passer dans un coin
Et bien plus vraiment s’il s’agit de mon recoin.
Au recoin de ma rue et au recoin du feu,
Il peut tant y advenir des bienfaits heureux,
Mais aussi s’y trouver des destins malheureux.

Tout cela fait partie de ma circonférence.
Les uns peuvent avoir de très belles conséquences,
Les autres veulent se soustraire à ma contingence.
Je veux les voir sous tous les angles avec aisance,
En marquant, pour les plus heureux, ma préférence.

Mais quel que soit l’angle, ils sont de tous mes sujets,
Qui peuvent à tout moment en devenir le centre.
Et faudrait-il qu’un seul point en soit l’épicentre ?
Ah non ! Prendre la tangente est un meilleur projet
Pour, des malheurs, circonvenir tous les secrets.

En faisant ainsi, j’en arrive à quel point ?
De tout cela, je comprends tout, n’y comprends rien,
Mais s’y attacher sans rien attendre est un bien
En faisant de l’envie, de l’esprit vos adjoints.
C’est bien là que réside notre vrai sujet !

Mille mercis pour ces quelques vers.

Mille bisous du frérot.

Jacques