Fragiles préambules
L’azur était ton équipage, Du ciel bleu à tous les étages,
Tu voyageais sur un horizon nouveau, Tes voiles réduites à leur plus simple niveau.
Tu chuchotais tel un nuage de soie, Les vastes calculateurs du vent d’autrefois
Te prirent en amitié Éliminant le regret des âges décalés,
Tu dessinas sur le sable vermillon Une silhouette d’étoiles qui fut ta définition .
Tu courrais encore sur la canopée de la nuit, À la recherche d’ un papillon de l’aube séduit
Par la douceur des millénaires Dont tu suivais en sourdine l’itinéraire,
Celui qui mènera ta descendance Sur les chemins dédiés à cette incandescence:
Damier zébré de tes intuitions végétales Partant de ton regard boréal
Jusqu’aux frontières de l’instant discret Qui verra le trait
De ton esprit devenir un lendemain attentif Puis arrêt pensif
De l’océan qui t’habite Si près de ta vie fortuite...
28 août 2022
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