Je prendrai un chemin, Je prendrai un sentier, J'irai par les fourrés, J'irai, ne pensant à rien.
Ne comptant pas mes pas, N'y voyant presque rien, La nuit sur mes pas, Je perdrai mon chemin.
Le jour au bout des doigts, Comme un baton qui guide les pas, Je marcherai en touchant du bois, Vers ce que je ne vois encore pas.
Quand enfin, le jour sera là , Je verrai l'eau qui coule en contrebas, Je descendrai alors vers le petit pont de bois, Qui a gardé son vieil air d'autrefois.
Ermite
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