Ce poème sous sa forme poétique de l'épyllion est un hommage rendu au directeur financier de l'entreprise de santé que je quitte dans quelques jours pour une retraite bien méritée :
Du marteau ou de l’enclume, que faut-il être Telle était la question que se posait cet être ? Il pouvait parfois en résulter un mal être ! Mais Eric avait du courage en son fardeau ; Bonne enclume, dit-on, n’a pas peur du marteau !  De cela, je finis par en avoir bon dos Se disait-il, avec un esprit d’à -propos, C’est que notre chef comptable n’en manquait pas, Mais dans les faits très grand était son embarras A devoir être calife sous couverture. Notre Eric ne put demeurer dans les murmures, Comportement qui n’est pas trop de sa facture.
Son parcours devint une Illiade, une odyssée, Aux rebondissements abrupts et encaissés. Tel Ulysse, il n’écouta pas ses lotophages ; Les us mutualistes restent son ancrage. Il n’écouta pas, de l’intérieur, les Cyrcé, Il fit le choix logique de sa destinée. Son destin, je vous le dis, était dessiné ; C’est un directeur aux contours très financiers, Qui sait dans ses beaux habits se faire apprécier. Mais il a su conserver sa douce folie ; Des finances, il vous en fait une embellie. Oyez, oyez, gens d’ici, sa belle faconde Appelle la Comté à des moissons fécondes. Adieu paniers, des comptes, il vous fait les vendanges, Et les très bons résultats, il vous les engrange ! Mais il faut que chacun abonde dans son sens, Sans quoi, auprès de vous, il manque de patience !  Surement, par ce poste, Eric est habité, Nul ne le conteste, il en est habilité. « A bon entendeur, il ne faut qu’une parole », Celle d’Eric, elle demeure une parabole !
Jacques HOSOTTE
|