Le jour, assiégé par des cavaliers vils, Orgueilleux, lève vers le ciel de pourpres lances Prêt, à mesure que ces obscurs avancent, À combattre l'envahisseur hostile.
Il tente de chasser dans d'ultimes soubresauts, Quoique sa faiblesse prenant de l'envergure Dans le silence ahuri de la nature, Le ténébreux combattant et ses assauts.
Mais bientôt, il rend son glaive couleur de sang Et traînant loin sa blessure au teint mauve, Se retire dans quelque isolée alcôve Après avoir signé, fier, sa reddition.
Et à la pierre d'où suinte une goutte amère Aux pétales qui pleurent des larmes de rosée Dit de sa voix qui monte au ciel, apaisée Patience! Il y aura encore de la lumière!
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