Quand, alors...
Quand Tes reins deviennent des arrivées d’ombre,
Quand Ta silhouette sculpte un contours de murmures,
Quand Ton regard installe une musique de verdure,
Quand Ton histoire se mue en une légende élégante,
Quand Ton souffle rempli de mille ancêtres, Se coule en ruisseaux de vents savants,
Quand Tes pas reviennent aux origines, Quand Ton silence se mire dans les volutes ondines D’une période anodine,
Quand ta course est vitale,
Quand Ton envol nécessaire Creuse dans ton cerveau des vallées bleutées,
Quand Ton silence est oiseau de plaine A la recherche du zénith,
Quand Tes os sont des ramures tendues Vers le seul horizon disponible,
Quand Ton aspect se transforme, Que tes humeurs appellent des cygnes nuageux,
Pour écrire le testament de l’aurore,
Quand les hivers tombent en pastels chamarrés sur tes épaules souples ,
Quand Tu deviennes la solitude Derrière les fragrances de la lune,
Quand tu restes assis devant un feu d’étoiles Et que viennent les espaces où tu pars Pour d’intimes métamorphoses,
Quand tu Es lent,
Quand Tu es musard au bord des berges exquises ,
Quand Tu es note instable Dans la mélopée des engoulevents , qui, au risque de se fondre au hasard des zéphyrs, T’apportent le recueil d’un rêve infini Dessiné par quelque habitant de contrées improbables ,
Peuplées d’îles perdues Au large de ton langage premier,
Quand dans ton asile cohabitent Les habitants des bois et les fées familières,
Quand Ton rivage est le théâtre de décisions impliquant les pierres: Seront-elles diadèmes Ou arabesques de silice Ou diamants de simulacres ?
Gravant dans ta mémoire immuable Les tendances à l’ouverture Vers le miracle de ton nom ,
Celui qui est caché dans les dunes , Perdu au cœur des lagunes, Parfumé de senteurs falunes
Quand Ta conscience émergera des feuilles
Alors Ton radical étincellera Au-delà du soleil En une brume où tu trouveras L’ Autre…
13 Mars 2022
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