Dans la grande famille ailée des oiseaux, Beaux et majestueux en leur envole, Vous en trouverez de toutes sortes ; De l 'albatros maladroit de Baudelaire À la pie voleuse et le fier paon, Aucun ne se laissera enfermer, Même dans la plus belle cage de vers * . Le chant inconsolable du rossignol, Charles le Groffic nous le dépeint, Pareil à une obole Au jour qui Exhale sa complainte amoureuse* Niché dans le creux de ma mémoire Le majestueux cygne de Sully prud'homme Coule des jours heureux sous l'onde étoilée, Laissant naviguer son plumage blanc Aux reflets des neiges Éternelles. Les canards migrateurs, En v victorieux, Quant à eux Poursuivent leur voyage printanier: Une plume d'aile se détache alors De ce cortège, Décrivant dans le ciel paré d'or La majesté de la liberté des oiseaux
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