D'absence en absence De concommittence en concommittence De présence en présence Je bois Que l'ivresse venue la première M'emporte comme un dernier souffle Dans un premier élan vers le gouffre Je trouverai toutes les contre-apparences Car qui mieux que vous ne luisez grassement Du culot de ma bouteille au bouchon débauché Ah voyez comme j'avais oublié Que ce n'était que l'empreinte de mes doigts et Que seul, dans la nuit chaotisante de mes jours Ce ne pouvait être que le vain sur les pourtours De mon millésime affûté, pour rien, pour vous, pour tout Ah voyez comme j'avais oublié que ce n'était que mon amour De transparence en transparence De rance en rance D'élégance en élégance Je fume Coi la première bouffée singulière Est devenue suivante, puis prochaine, puis celle d'hier Les volutes empourprées de mon haleine à m'en perdre Me font tousser et cracher les mollusques herbacés de vos verves Viens donc cigarette te noyer dans la mer Tu jouiras avec les gamètes mâles et femelles Des coraux colorés dans les courants d'air profonds de la terre Où l'air est si pur et dépousseté qu'il s'agit de l'H2O de l'enfer Que seul, dans le jour appesanti de mes nuits J'imagine au gré de mes profondeurs évanouies Il n'y a pas d'addiction, Il n'y a pas de mystère Il n'y a que les bas-fonds d'un plafond amer qui se terre Ecroule-toi mon ombre, et bois pour te plaire
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