Femmes afghanes, si seulement tu étais un homme noir, Le monde se sentant coupable serait à tes côtés Femmes afghanes te revoici encore abandonnée Après vingt ans de vie et après avoir accueilli l'espoir.
Devant toi, les monstres au cerveau de Lézard Vont exterminer ton âme de ton corps te priver L'antédilivien bien armé comme un singe dans une fusé Revient avec son dieu en troupeau de sanguinaires connards
La terre se meurt, déesse mère piétinée, féminités saccagées Les primaires monstrueux avancent leur sadisme bestial Sous le regard indifférent calculateur, des lâches aux intérêts sales Esclaves des calculs financiers, les froussards et leur fric se sont tirés.
Tu es dans mon âme, je vis avec toi ta non-vie sous le joug du féroce Quand la folie du sadique, du tragique tortionnaire t'envahit Tu es en moi quand le primitif butor mortel de sa haine te salit Et que son esprit abêti de bestial barbare prie pour commettre l'atroce Femme afghane te revoici victime seule au premier rang Devant l'abomination de ces fauves implacables destructeurs Femmes afghane devant ces carnassiers exterminateurs Livrée aux croyances monstrueuses d'animaux malfaisants.
Loriane Lydia Maleville
Triste jour. 15 aout 2021
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