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Accueil >> xnews >> En revenant de Clisson - Poèmes - Textes
Poèmes : En revenant de Clisson
Publié par Sansonnet le 28-07-2021 15:13:33 ( 284 lectures ) Articles du même auteur




Son eau verte colorée de bleu de nuage,
Juste par endroits, délicate vision,
De sa place, monte le chant d’un violon,
Tombe la nuit, plus d'oiseaux, ni de caquetage !

C’est l’aurore, dans la Sèvre nantaise nage,
Un gros ragondin qui file vers un buisson,
Où l’eau est profonde saute, un très beau poisson,
Veille sur la colline, le château sans âge.

La ville s’éveille, joyau cerné de vigne,
Nominoë * ne la trouverai pas indigne,
Si ce jour, parmi tous les siens, il revenait.

Lors aux cieux je pourrai partir, pleine la panse,
Abreuvé de nectar, quand bombarde jouait,
Ces musiques, ces chants pour entrer dans la danse !

* roi fédérateur du peuple breton

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Auteur Commentaire en débat
Happyday
Posté le: 29-07-2021 09:44  Mis à jour: 29-07-2021 09:44
Accro
Inscrit le: 29-04-2021
De: CONFOLENS
Contributions: 542
 Re: En revenant de Clisson
Bonjour Hubert

Merci pour cette lecture très agréable à mes yeux.

HAPPYDAY
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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