Elle me dit à l’oreille, Que d’amour elle ne parle,sous la treille, Électrisant ma peau, avec ses longs cheveux, Son exquis nard féminin, me rend heureux…
Elle ne pense qu’à donner, Ne sais pas reprendre, que pardonner. A l’être qui cogite, offrir sa tendresse, A calmer sa douleur, d’une chaude caresse!
Ainsi va la vie pour celle qui rêve, Qui hante mes nuits, écrivant sans trêve, Princesse sans visage au corps de déesse, Donc l’évocation calme ma détresse!
Même pour mon dernier voyage Je te saurais présente dans ce bocage, Avant que Caron dans son bateau funeste, M’emmène loin de toi, dans l’oubli céleste!
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