Une petite plage où prospère la vive,
Permet d’y amarrer son embarcation.
En ce lieu, personne n'y fait attention,
Tiens! rien qu’à l’idée de m’y rendre, j’en salive!

Que cent mètres carrés, cette pierre massive,
Creuse qu’on croirait une petite maison.
Sise, au beau milieu de l’île, comme un cocon,
Où je couche sur le papier, quelque missive!

Je déjeunerai ce midi d’une bonite,
Couverte de sel sur la pierre de granite,
Après quelques palourdes ou des bigorneaux.

Trois ou quatre gros loups feront bien ma semaine,
Puis il sera l’heure d’affronter les rouleaux,
Pour revenir au port où m’attend quelque humaine !