Les pattes, c'est derniers, temps s'empatent, Et ce n'est pas s'en m épater. C'est avec si peu de hâte Qu'elles mettent la main à la pâte.
Elles prennent du ventre, Tout en perdant l'usage de leur patte : Elles sont dans l'antre De la folies de tous ses bureaucrates.
Ainsi, un car pour pattes aux vitres apattantes, Les invite par des mots aguicheurs. Entrez mesdames ! un bon Pathé vous tente ?
Tout Enivrées par tant de bonheurs retrouvées, Elles en oublieraient qu'en des temps pas si lointain, Elles vivaient libre, sans avoir à justifier de leur bonne santé ; mais l'angoissant refrain Des carpates, à leur oreilles œillères, Leur avait fait oublier ce qu'était hier.
Et, c'est ainsi que, sans plus de suspicion se je jettant dans la gueule dévorante De la plus incontrôlable soumission, Elles en devinrent une pâte impotente.
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