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Poèmes : La pâte du mensonge
Publié par Marsu le 01-06-2021 09:00:00 ( 338 lectures ) Articles du même auteur



Les pattes, c'est derniers, temps s'empatent,
Et ce n'est pas s'en m épater.
C'est avec si peu de hâte
Qu'elles mettent la main à la pâte.

Elles prennent du ventre,
Tout en perdant l'usage de leur patte :
Elles sont dans l'antre
De la folies de tous ses bureaucrates.

Ainsi, un car pour pattes aux vitres apattantes,
Les invite par des mots aguicheurs.
Entrez mesdames ! un bon Pathé vous tente ?

Tout Enivrées par tant de bonheurs retrouvées,
Elles en oublieraient qu'en des temps pas si lointain,
Elles vivaient libre, sans avoir à justifier
de leur bonne santé ; mais l'angoissant refrain
Des carpates, à leur oreilles œillères,
Leur avait fait oublier ce qu'était hier.

Et, c'est ainsi que, sans plus de suspicion
se je jettant dans la gueule dévorante
De la plus incontrôlable soumission,
Elles en devinrent une pâte impotente.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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