Alors que le virus tueur prenait son temps, Ne voilà -t-il pas qu'il me laisse un peu de temps Pour revenir auprès de toi passer du temps. Je n'étais pas venu ici depuis longtemps.
Vois-tu, j'étais très occupé ces derniers temps, Mais je savais bien que je viendrais juste à temps, Celui de lire ton poème sur le temps. Finalement, je le trouve bien de mon temps.
Il est le temps du tout de la fraternité. Il est le temps des petits riens de l'amitié. Il est le temps de l'amour de la poésie, Celui de nos moments de partage choisi.
Ce temps-là , je te te lis, je veux bien le fuir, Car ce qu'il m'apportera je vais m'en réjouir : Voir filer le temps et le passer avec toi. Sois certain que cela sera toujours ma loi.
Jacques HOSOTTE
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