Son regard découperait l’acier, le titane Cette dame qui me regarde dans le soir… La trentaine, plus ou moins, mangeuse d’espoir, Que veut-elle, habillée de sa robe persane !
Ses yeux sont en furie, ils dansent la sardane, Ils disent, rappelles-toi, ce préau tout noir ! J’étais entre tes bras, pleurant mon désespoir, De te laisser partir, toi mon beau pyromane !
Mais je t’ai retrouvé, l’homme nouvel Icare, Toujours en partance de quelque aérogare, Laissant, de ci, de là , un cœur à l’abandon !
C’est vrai, je me rappelle de vos yeux d’opale, La petite fille que guidait Cupidon, La blonde platine devenue si vénale !
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