Il ne sera bientôt qu'un tas de poussière, Marie tu l'attendais, il revient fatigué ! Sur les eaux du pouvoir, il a trop navigué, Émoussant de la Mort, la faux carnassière ! Croire être éternel est utopie grossière, A décider pour eux, n'a-t-il pas endigué, L'espoir de vos deux fils de savoir irrigué, Du sang familial, l'hôte d'une brassière. D'amour il n'y a plus, depuis ton non-retour, Comme sous les noyers, plus rien ne pousse autour, De la maison sans âme, au bout du grand tournant ! Plus de rires depuis le jour de ton départ, Ni vie mais du travail, vois-les retournant, Donner à vos bêtes, leur ration de champart...
SANSONNET
|