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Accueil >> xnews >> Petite histoire de saints patrons - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Petite histoire de saints patrons
Publié par Ermite le 10-04-2021 11:48:42 ( 319 lectures ) Articles du même auteur



Il avait tant de choses à faire
Qu'il en appela aux saints,
Plus qu'à Dieu le père,
Car à chaque saint suffit sa peine;
C'est ainsi qu'il pria Saint Apolline,
Car il avait la dent creuse;
Puis il pria Saint Luc,
Car il avait une crise de "foi";
Puis Saint Louis,
Car il ne voulait plus couper les cheveux en quatre;
Enfin, il pria Saint Vincent,
Car la coupe était pleine;
Mais à la fin, fatigué,
Il remit tout cela à plus tard
Et pria...Saint Glinglin.




Oslo

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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 17-04-2021 18:06  Mis à jour: 17-04-2021 18:06
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Petite histoire de saints patrons
Cher frérot,

Je ne résiste pas encore au plaisir de te répondre, en vers bien sûr :

De tous les saints c’est bien celui que je préfère
Car dans ses fins j’apprécie tant son caractère.
Il vous offre beaucoup de temps pour ne rien faire,
Nous livrant ainsi à aucune action contraire.

Quel bonheur de remettre les choses à jamais,
De rêver des calendes grecques dans son palais.
Et de fêter Pâques à la Sainte Trinité,
En voilà une cause juste et affaitée.

Je crains que rêver ainsi ne soit imprudent.
Les poules, je le crois, n’auront jamais des dents.
Alors fêtons ce très grand saint sans trop y croire,
De belles actions futures il peut tisser la gloire.

Naturellement j'ai beaucoup aimé ton poème très incisif.

Bises du frérot.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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