| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Empreinte directionnelle - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Empreinte directionnelle
Publié par mercier le 31-03-2021 23:26:08 ( 428 lectures ) Articles du même auteur




Empreinte Directionnelle
Un éclat de nuit
Raye le ciel salamandré
D’ormes saltimbanques,
Un ressac miniature
S’origine en sonorités ambrées
Ralliées aux étés fameux ,
Ce soir, ton candélabre sacré éclaire le hasard.

S’agitent de fumeuses solitudes
Encadrées de bas reliefs baroques:
Ici commence la vertu des simples.

Le soleil d’ Avril
Poudroie ses manières d’ange
Sur la plage d’intentions nobles
Que tes licornes maquillent de lierres discrets.

Que soufflent les printemps quaternaires!
Un papillon de murmures
Déploie ses ailes donnant au ajoncs des nervures de paon,
Quand la lumière se perd en une toile d’acanthe bleue et mandarine.

L’ouverture des sens se fait par le nord,
Un oiseau d’argent
S’initie au jeu des pampres
Pour distribuer la nouvelle
De ton retour au Pays.

Enfin,
Naissent les colombes dans un ciel de lys,

Enfin,
Se remplissent les nuages
De sourires sans amertume,

Enfin,
Se déroulent les mirages
En escapades végétales
Enfin,
Se profilent les nouveaux messages,
Kaléidoscopant ton futur,


Enfin,
Frémissent les saisons
Qui feront de ta matière
Ici, un lac dédié au Paradis,
Là, une perspective de lune
Dérivant au gré de courants fauves,


Ceux-ci apportent à tes descendants
L’intuition des schistes,
L’empreinte du risque
Et la déclinaison des mers tièdes
Où reposent tes restes.

Tu es l’arrière-plan d’un envol,
qui mène ton esprit aux confins des forêts
Dont la signature ratifie
L’envergure des grues si sages
Franchissant les cols de l’hiver.

Ah! Ce symbole frais
A ta boutonnière provenant d’une nouvelle Terre
Peuplée de lucioles musardes,
Comme il est riche de tes silences!

Tu sais déjà tout,
Couché dans le limon tiède,
Tu rêves à notre rencontre,
Tu sais que je te retrouverai
Précieux,
Lourd,
Flamboyant comme un sceau magique
Gravant sur le front de l’aube
L’odyssée lente d’un premier contact.
Et puis tout revient:
Les odeurs musquées du rivage proche
Donnent au sable qui te nourrit
La couleur d’un été perpétuel.

Tu retiens tout:
La moindre onde est pour toi
Le langage des étoiles,
Le plus infime des courants
L’énergie pure venant du centre des comètes.

Tu es vibration
Climat d’ombre changeant
L’eau en ombrelles de Bach ,
Ramures saturées d’instincts pluriels
Que Rimbaud captait de loin en loin,
Quand ses quadriges dérivaient
Vers le silence rosissant
D’une pensée constructrice .

Toujours vivant en marge des souvenirs,
Tu t’invites ce soir
Dans le sel de mon monde .

Tes intuitions dessinent un nombre d’or
Sur l’ardoise d’une conscience vacillante,

Verset végétal
Que des prêles discrets
Psalmodient au bord d’un étang enneigé ,

refrain minéral
Que des micas de lune focalisent
Sur tes premier pas,

Mélodie animale
Que le sourire d’une musaraigne murmure
Aux portes de ta lignée…

30 et 31 Mars 2021





Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
61 Personne(s) en ligne (16 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 61

Plus ...