| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> L’ombre cavalière - Poèmes - Textes
Poèmes : L’ombre cavalière
Publié par Lamapola le 24-02-2021 16:04:28 ( 369 lectures ) Articles du même auteur



Sur le crayon pointu le galbe de ton sein
Glisse au bout de mes doigts et, comme l’eau courante,
Ruisselante d’amour l’amertume Toussaint
Me recouvre le cœur d’une rose mourante.

Je me lie à ton corps sur du papier brouillon,
Troué comme un piercing dans une lèvre rose,
Écrasé par la mine, usé par le crayon ;
Novembre répandra l’ombre de cette rose.

Tu es : Claire fontaine. Et je suis le Karcher,
Le geyser de l’amour d’émeraudes serties.
Toi la source qui chante à même cette chair…
Moi les larmes coulant dans un mouchoir d’orties.

Fondent les pains de sucre et les caramels mous,
Le beurre d’escargot, l’omelette au gruyère.
Dans la poêle des jours l’invincible remous
M’attache à ton odeur autour de la cuillère.

Et, glissant sur ta peau, heurtant chaque frisson
De chair égratignée, absorbant chaque pore,
Au turquoise indigo je suis à l’unisson
L’essence de ton être, au ciel qui s’évapore…

Que l’oiseau du malheur vienne se poser sur
Les os gangrenés de mon épaule meurtrie.
De partout étranger, des tréfonds à l’azur
Je me retrouve seul : Orphelin sans patrie !

Une feuille Canson. Des pastels. Un fusain.
Le silence pour ouïr le chant de l’alouette.
Et le Rhône couler… Sur le pont de Grésin
L’orage par-dessus ma grêle silhouette,

La peur des chiens battus aboyant à la mort.
Il tonne, mon amour ! Ton ombre cavalière
Se cabre dans la nuit de l’affamé qui mord…
Désormais tu seras ma seule muselière !

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
57 Personne(s) en ligne (37 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 57

Plus ...