J’ai vu cette âme tellement flétrie Que petit à petit elle s’est fracturée Puis s’est déchirée Dans les excès de la vie. Elle préférait voyager de nuit Mangeait et dormait ici et là Préférant l’anonymat; Enchaînée à son ennui. Elle était invisible les jours de pluie Et de grand froid. Elle trouva quelque par un toit Et s’endormit. Au premier jour de printemps Elle osa pointer son nez Pour admirer le soleil nouveau-né Et tenta d’aller de l’avant. Elle sentit la brise la caresser Un vent de renouveau souffla Et son coeur enchanta L’espérance était née. L’âme se réveillait lentement Avec hésitation Et précaution Mais surement. Sans un regard sur le passé Elle laissa s’envoler la nuit Avec derrière elle ses ennemis Et commença son trajet. Sans s’arrêter elle continua; Poussée par cette confiance Qu'après tant de souffrances Un nouvel avenir était là .
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