La hyène et la terreur
Qui accueille le diable, recueillera l’enfer. La hyène ambitionnait de porter préjudice Aux animaux du monde, pour des raisons factices, Jugeant que les pensées des autres étaient impies. Porté par la raison, nul au mot ne là prit, La suite, hélas, montra qu’il eut fallu le faire.
Fort de cette mégarde, elle œuvra librement, D’autant qu’elle agissait sournoisement, dans l’ombre, D’une maniéré haineuse, en la douce pénombre, D’une faune apaisée, suave et républicaine Les animaux n’ayant jamais connu la haine, Dont seuls les humains usent avec aveuglement…
Le bien-être des lieux était devenu vain, Et les cruelles bêtes de commettre des crimes, En qualifiant d’impies leurs nombreuses victimes, Trouvant des bien-pensants intellos, congénères, Pour relier ces méfaits à la feinte misère. L’alibi de l’excuse, initiée par l’humain….
Pour l’idiot, l’ignorance a valeur de l’exemple. Le roi des animaux dû, dès lors, se résoudre, A montrer tous ses crocs, faire parler la poudre, La hyène et ses amis, finiront en poussière, Le monde observera sa quiétude d’hier. Ténu est le remède quand la haine est si ample….
Titi oct 2020
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