Sur ton sommeil, mon esprit veille Et comme il est un « couche-tard » Il me met la puce à l’oreille… Dès que te guette un cauchemar
Or cette puce électronique Qui piquait mon centre nerveux Depuis un « bug » informatique Pique mon système pileux
Aussitôt mes poils se hérissent Et mes cheveux se dressent drus Barbe et moustache m’envahissent Ne laissant voir qu’un nez pointu
Mes cils et mes sourcils se quillent J’ai l’impression de ressembler A une pelote d’aiguilles Sur une haie de barbelés
Ailleurs, faut-il que je le taise… Sans faire usage du rasoir Je ne peux plus sur une chaise Ou sur ton lit douillet m’asseoir
Mais voilà que le jour se lève Et que c’est lui ensoleillé Qui te sort d’un merveilleux rêve Pour un cauchemar éveillé !
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