Le Vampire et la sève Fable de Pedro Bignens
Il régnait dans un empire, un vampire trop assoiffé Maîtrisé par ses pulsions, tuant même les oisillons Le sang demandait le sang, mais l’empereur était puissant Il vidait tout ses sujets, plus une goute ne restait Obligé de partir, loin de son manoir L’empereur commença à souffrir, de n’avoir plus à boire Alors une fée rapide, qui le connaissait bien Lui tend tu à mal au bide, espèce de vaut rien Mais l’énergumène lui ne disait rien Pour la première foi il n’avait plus envie de tuer Sa première larme est née ce soir là La belle légère excitée lui teint tout bas: -Tu as décapité mes enfants Versant leurs sangs dans ta coupe Pourtant je ne prends aucun plaisir à voir ta torture J’en force même mon sourire car je trouve ça dur Je suis l’Esprit de la Nature . Alors le démon lui demande exil Toi qui est fertile fais moi un arbre je sucerais sa sève La fée s’exécuta avant que le jour se lève Il sentit de l’Amour, des arbres aux alentours Comme j’Aimerais oublier qui j’étais À cet arbre m’accrocher me fondre dans le paysage Pouvoir tourner la page
Alors la Nature lui dit : Et bien soit, ton Âme est à moi Je te transforme en lierre, une nouvelle forme végétale Elle exauça ainsi la prière du vampire le moins banal De cette fable la moral vous l’aurez compris c’est normal L’on ne peut changer sa nature même Mais parfois la solution …efface le problème.
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