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Accueil >> xnews >> Le Vampire et la sève (Fable) - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Le Vampire et la sève (Fable)
Publié par astre le 21-09-2020 11:29:59 ( 400 lectures ) Articles du même auteur




Le Vampire et la sève
Fable de Pedro Bignens

Il régnait dans un empire, un vampire trop assoiffé
Maîtrisé par ses pulsions, tuant même les oisillons
Le sang demandait le sang, mais l’empereur était puissant
Il vidait tout ses sujets, plus une goute ne restait
Obligé de partir, loin de son manoir
L’empereur commença à souffrir, de n’avoir plus à boire
Alors une fée rapide, qui le connaissait bien
Lui tend tu à mal au bide, espèce de vaut rien
Mais l’énergumène lui ne disait rien
Pour la première foi il n’avait plus envie de tuer
Sa première larme est née ce soir là
La belle légère excitée lui teint tout bas:
-Tu as décapité mes enfants
Versant leurs sangs dans ta coupe
Pourtant je ne prends aucun plaisir à voir ta torture
J’en force même mon sourire car je trouve ça dur
Je suis l’Esprit de la Nature .
Alors le démon lui demande exil
Toi qui est fertile fais moi un arbre je sucerais sa sève
La fée s’exécuta avant que le jour se lève
Il sentit de l’Amour, des arbres aux alentours
Comme j’Aimerais oublier qui j’étais
À cet arbre m’accrocher me fondre dans le paysage
Pouvoir tourner la page

Alors la Nature lui dit :
Et bien soit, ton Âme est à moi
Je te transforme en lierre, une nouvelle forme végétale
Elle exauça ainsi la prière du vampire le moins banal
De cette fable la moral
vous l’aurez compris c’est normal
L’on ne peut changer sa nature même
Mais parfois la solution …efface le problème.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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