A Paris, l’est une buvette Où j’entends l’orgue et le hautbois Jouer chaque fois que j’y bois, Les mélodies d’un grand poète
Je n’y bois pas des quais de Seine Cette eau qui rend sourds les poissons… Mais verte et forte une boisson Qui était chère à Paul Verlaine
Sans le sucre et sans la cuillère Moderne rafraîchissement Elle est presque un médicament M’a dit du bistrot la « taulière »
Et danse ! Dans ma verte absinthe La glace en cubes débitée Au son du tube de l’été Haché menu par une enceinte
Soudain ces baladins se givrent Seule s’élève une chanson : « Les sanglots longs des violons » De l’automne, mon Dieu ! Suis-je ivre ?!
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