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Poèmes confirmés : Rêveries à découvert
Publié par mercier le 03-07-2020 23:08:28 ( 450 lectures ) Articles du même auteur




Rêveries à découvert
Le mage des herbes folles
Décore l’horizon de syllabes médusées
Enrichissant d’une allure pluvieuse
L’allégorie des oiseaux lents.

Ceux-là qui vitrifient
Nos pas au hasard des équinoxes.

La symphonie miraculée du matin
Eclabousse de bleuets simplifiés
L’océan de ton regard.

Là, se perdent les pensées boréales….

Les pierres montent vers le ciel
Et y laissent des cendres
devenant martinets s’inclinant avec dévotion
devant la première lune !

Un sursaut et te voilà roseau,
Ou nuage ocre
Incarnant le savoir de l’aube.

Réalises-tu que le temps t’a donné des ailes,
Toi qui vivait dans l’humus des sylves discrètes,
Te voilà géant, prêle de graphite
Joueur de harpe ,
Altier ciboire où la pluie majuscule de Horus
Doucement bout en volute d’Aventurine brumeuse…

L’astre que tu contemples chaque nuit,
Est la première note d’un refrain entonné
Au cœur d’une vapeur dorée,
Murmure salé de ton sang
Dont se parfument les sirènes
Délivrées du silence.


Sais-tu que les monts lumineux
Que tes rêves gravissent
Sont des escales singulières
Pour le quadrige de ta présence?

Tu l’a retrouvée?
Quoi?
Cette sérénité
Ondulant doucement
Entre les parenthèses des faunes anciennes…

Ce sont ces lettres d’ivoire
Qui, sur le front des alizées,
T’offrent un destrier de verre fumé
Te guidant au travers des cités végétales.

Ce sont ces silhouettes fragiles
S’incurvant avec respect
Le long des chemins
D’une tristesse déviante.

Sais-tu que les signaux du lointain
Se chargent d’ocelles baladines
Invitant en plein jour
Des rituels cryptés
Par les elfes,
Il y a si longtemps…

Sais-tu que l’astre qui naît
Dans une envolée de clins-d’œil
Est l’envoyé des Pléiades ?

Que la première rose
Apparaissant dans l’écrin de ton sourire,
Se mue en un rayon vert
Que recueillent les va-nu-pieds de la nuit ,
Chevaux nobles enfin révélés

3 Juillet 2020



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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