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Accueil >> xnews >> Au fond, je sais - Poèmes - Textes
Poèmes : Au fond, je sais
Publié par Axelle le 05-06-2020 18:40:00 ( 433 lectures ) Articles du même auteur



Au fond, je sais
Au fond, j’ai toujours su
Que nos mains enlacées
Étaient, mais ne sont plus
Devaient être
Pour disparaître
Devaient s’étreindre
Pour mieux s’éteindre

Au fond, je sais
Au fond, j’ai toujours su
Que de nos promesses scellées
Ne resteraient que cette complicité disparue
Vraie autant qu’éphémère
Rare mais éclaire
Nos regards, déjà, comprenaient
Ce que nos coeurs apprenaient

On le savait, sans se l’avouer
On la connaissait cette fin
Celle à laquelle on était voué
Il n’y aurait plus de lendemain
On a appris à s’aimer
On a oublié le passé
Celui qui nous l’interdisait
Celui qui, sans cesse, nous le blâmait

Ce passé qu’on a su fuir
Oublié pour mieux s’unir
Cette histoire qui nous défini
Résolue à être finie
Résolue à ne pas avoir d’avenir
Je me suis battue pour tenir
Ce que tu refusais de soutenir
Ce qui a fini par nous désunir

Seule, je n’étais plus suffisante
Devenue impuissante
Je t’ai laissé partir
Je me suis laissé envahir
Par des larmes trop contenues
Par des sentiments inconnus
Qui, d’aussi loin que je m’en souvienne
Espèrent encore que tu reviennes.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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