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Poèmes confirmés : Puéril amour
Publié par tagazou le 28-05-2020 10:26:18 ( 469 lectures ) Articles du même auteur



Malgré le vide, la distance
L’âge et le ciel quand il est bleu
Ô ! Mon étoile dans l’immense
Mon cœur du tien est amoureux

Je sais qu’aimer un satellite
A six ans serait plus sérieux
Mais comme je suis né presbyte
C’est de loin que j’aime le mieux

Qu’importe si dans le céleste
Tout là-haut Trop âgée tu ne brilles plus
D’ici tu gardes de beaux restes
Que lorgne mon œil ingénu

Hélas ! Vois-tu je n’ai pas d’ailes
Et pour arriver à tes pieds
Je ne possède que l’échelle
De ma voiture de pompiers

J’aimerais tant être girafe
Pour t’embrasser sur le talon
Mais je crois venir des carafes
Car maman m’appelle : Bouchon !

Pourtant malgré ma coqueluche
Cette nuit dehors J’ai juré
Devant ma Grande Ourse en peluche…
De t’aimer pour l’éternité

Dommage ! Que de cette terre
Tu sois lointaine à des milliers
Et des millions d’années lumière
Nous aurions pu nous marier…

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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