Malgré le vide, la distance L’âge et le ciel quand il est bleu Ô ! Mon étoile dans l’immense Mon cœur du tien est amoureux
Je sais qu’aimer un satellite A six ans serait plus sérieux Mais comme je suis né presbyte C’est de loin que j’aime le mieux
Qu’importe si dans le céleste Tout là -haut Trop âgée tu ne brilles plus D’ici tu gardes de beaux restes Que lorgne mon œil ingénu
Hélas ! Vois-tu je n’ai pas d’ailes Et pour arriver à tes pieds Je ne possède que l’échelle De ma voiture de pompiers
J’aimerais tant être girafe Pour t’embrasser sur le talon Mais je crois venir des carafes Car maman m’appelle : Bouchon !
Pourtant malgré ma coqueluche Cette nuit dehors J’ai juré Devant ma Grande Ourse en peluche… De t’aimer pour l’éternité
Dommage ! Que de cette terre Tu sois lointaine à des milliers Et des millions d’années lumière Nous aurions pu nous marier…
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