De l’orge, du blé, de la tôle Ondulée. Des ciels cabossés Tombe l’azur… Sur mon épaule Sept corbeaux viennent se poser.
Dans la cabane aux sacs d’embrouilles Quelques moineaux se blottiront Entre betteraves, citrouilles, Carottes, ail et potirons.
La paille où se couchent les poules Qui recouvre mon crâne creux Brûle quand brillent les ampoules Dans la maison des gens heureux.
Comme yeux : Deux pots de Danone ! Comme vue : Un visage étroit ! Le pas du moine et de sa nonne, À mes pieds : Les sabots du froid !
À l’avant-bras une machette En acier couvert de sang chaud. Entre la fourche et la fourchette La nature m’a fait manchot.
Du pilosisme des mygales Se déshabillent les héros, Des redingotes à trois balles De bien piteux pistoleros.
Aux saisons paillardes je glane Le rire gras des gais lurons Devançant d’un petit poil l’âne De leurs chapelets de jurons.
Le chapeau de paille qui penche Sur ma tête de paille : Il pleut ! Par le sang de Dieu, je m’épanche… Épouvantable palsambleu !
Je suis l’épouvantail qui campe Dans les gravats d’une rumeur, Un phalène autour de la lampe Qui danse… Qui danse… Qui meurt…
De l’orge, du blé, de la tôle Ondulée. Des ciels cabossés Tombe l’azur… Sur mon épaule Sept corbeaux viennent se poser.
Dans la cabane aux sacs d’embrouilles Quelques moineaux se blottiront Entre betteraves, citrouilles, Carottes, ail et potirons.
La paille où se couchent les poules Qui recouvre mon crâne creux Brûle quand brillent les ampoules Dans la maison des gens heureux.
Comme yeux : Deux pots de Danone ! Comme vue : Un visage étroit ! Le pas du moine et de sa nonne, À mes pieds : Les sabots du froid !
À l’avant-bras une machette En acier couvert de sang chaud. Entre la fourche et la fourchette La nature m’a fait manchot.
Du pilosisme des mygales Se déshabillent les héros, Des redingotes à trois balles De bien piteux pistoleros.
Aux saisons paillardes je glane Le rire gras des gais lurons Devançant d’un petit poil l’âne De leurs chapelets de jurons.
Le chapeau de paille qui penche Sur ma tête de paille : Il pleut ! Par le sang de Dieu, je m’épanche… Épouvantable palsambleu !
Je suis l’épouvantail qui campe Dans les gravats d’une rumeur, Un phalène autour de la lampe Qui danse… Qui danse… Qui meurt…
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