L'ANDALOUSE Sur la pelouse du palais La jolie bailaora danse Au chant de la guitare Et d'un vieux cantaor A la voix de fausset Sa robe aussi danse
Le vent la prend Sur l'herbe fraîche De la folle prairie Sa silhouette nue Envole ses revêches Cheveux dans d'ingénues Caresses coquines ravies...
 Comme elle m'a pris Le vent la désire Même si elle fuit Il la désire Là maintenant, ici...
Dans l'air du vent Vibre l'histoire du temps D'une guitare Andalouse Belle, douce et jalouse Elle égrenne à l'épouse La folle passion d'un destin Déchiré, exclusif, trop malin...
Le vent la fait danser Beaucoup de charmes et de regrets Dans l'air de juillet parfumé Elle est trop jolie et si brune À faire imaginer ou rêver Tous les poètes et lui décrocher L'amour, la fortune, surtout la lune...
Comme elle m'a pris Le vent la désire Même si elle fuit Il la désire Là maintenant, ici...
Le vent jaloux devient violent Il souffle et gifle le soleil couchant Le soleil s'esquive en pleurant Des larmes de feu arrogant La danseuse nue malicieuse Se joue des deux en riant S'esquive derrière l'ondée nuageuse Georges Adrien le 04 avril 2020 à 11h30
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