Un Manque Profond…
J’ai bien reçu ta missive, hier matin. J’ai pris le temps de la lire et de la relire. Ce sonnet en alexandrin Sonne et résonne tel le tocsin, Son écho en flagelle les cordes de ma lyre, Me rappelant ainsi le temps des cerises, le temps des chagrins.
Ces vers nourris par une douleur profonde, Dénonce la légèreté d’un monde Aux allures moribondes. J’ai bien saisi ton désespoir devant ces lèvres figées, Ta réprobation vis-à -vis de ces rencontres négligées, Qui mettent en exergue l’indigence du cœur et de l’esprit, De nos contemporains, aigris. J’ai bien compris ton incompréhension face au mutisme de ces possibles amants, Compris ta frustration devant l’absence d’élan.
Plus d’amitié, plus de joies, plus de liesse Plus de tendresse, plus de caresse, plus d’ivresse, L’amour est en détresse !
L’absence, l’oubli et son silence sont la préface de la mélancolie. La négligence, l’indifférence et le retrait sont le prélude Misanthropie.
Et à cette question : Que devient l’amour sans regard ni égard ? Un sentiment obsolète que l’on met au placard !
C’est une trahison, Une apathie de la raison.
Marco 19 Mars 2020 (Grand merci à toi Louis ; Inspiré du Poème : Rencontre ?)
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