Le réveil
Sinistre réveil. Putain, là c’est sévère. Non m’en bas la race du réveil. Mauvaise humeur de déconne, me réveil à l’œil. Mes poumons s’oxydent, partagent le degré de pollution avec cette ville qui baille, nous empoisonne de luxure. Excuse, l’vocabulaire mais normalement j’suis plus que seul à cette heure. Regarde pas l’horloge qui est désespérée, tu préfères le mystère. Miroir, ô beau miroir. Dis moi qui vous êtes de ce matin à ce soir. Dis moi, à quoi ils pensent, Toi qui superpose l’être et le paraître pour voir s’ils vont ensemble. Qui es tu ? Qui est elle, que lui donne cet air ? Etre haï, allié de l’inconnu. Mon alibi se trouve entre la dualité de toute chose. L’équivalence des contraires. Etre, ou ne pas naitre. La planète peut bien faire le deuil de mon être. Aujourd’hui, c’est ma retraite. Elle s’en tape, la planète, pas cette fille qui mérite pas que j’l’écrive. On se fait à tout ici bas c’est notre mérite. Ici, bas, car la campagne n’a plus d’âme, les montagnes sortent leurs os, les liquides s’évaporent. Les demoiselles dansent seules sans ces messieurs, les saisons se querellent. Les tempêtes, la pollution viennent à bout des espèces, le désespoir encaisse escroque les humains qui payent cash. Urban city grandit, gonfle, s’assombrit. Impose son règne à chaque 60 secondes. Les sujets récupéreront leurs âmes quand les soleils se coucheront C’est le réveil pour bien des êtres, alors que d’autres s’endorment. C’est le cycle éphémère invisible à notre échelle. Avec l’enthousiasme, on est loin des premières fois. Entre les deux pôles de l’éternel. D’un coté ce qu’on a choisi, de l’autre ce qui s’imposera. On est en mars !
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