La rue à perte de vue des gens pressés tels des fourmis affairées noir de monde comme noir est le monde pour les oubliés les marginalisés qui parsemment le pavé tendant la main demandant l’aide de leur prochain pour espérer se rendre à demain
On leur jette un coup d’oeil en biais au mieux une pièce de monnaie on les regarde avec hauteur pour oublier la peur que ce soit notre tour un de ces jours car personne n’est à l’abri dans ce monde-ci
Ces humains que vous voyez affallés sur la chaussée sont toi et moi vivant une vie différente qui a pris une autre pente
Ils ont besoin de notre soutien pas de notre dédain un sourire, un mot gentil pour affronter cette vie cette inéquité qu’ en tant que société on a créé...
Sophya 27 février 2020
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