Le mal de ta peine
Lasse une cage fredonnait J’y ai déposé mon silence Loin de ma présence Pour solitaire me parler • Ma pensée sereine S’enhardit à me dire Ne te laisse souffrir Du mal de ta peine • Prend toutes couleurs Fabrique des arcs en ciel Qu’ils ne soient artificiels Et dépouille ta pâleur • Ramasse du soleil les flèches De ses rayons chaleureux Tend les sur l’arc de tes yeux Qu’ils transpercent tes désirs rêches • Aux affamés de la médisance Donne quelques vers de ta terre Découpe leurs mots trop amers Fais en œuvres de bienfaisance • Sur ton lit de misère à l’aurore Cache ta laideur sous ta paillasse Elle te protégera de la caillasse Qui empêche mille roses d’éclore • Instrumente ta science maligne Les gouttes de pluies attristées Seront perles de feux, capitalisées Au fond de ton cœur magnanime • Quand ton doux visage accueillera Les puissants sourires de la vie Alors relâche leste ton silence ravi De te voir réfléchi, lui parler de féria • Ecoute le, il te bruisse l’amour Il n’en est pas vautour, mais savoure Ton bonheur que sans bruit il laboure Au trémolo d’une cage berçant ton retour ©ƒC
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