Mon cher frérot,

C'est bien parce que c'est toi l'ermite que je te réponds, toi l'Ermite ou toi mon frère, ou plutôt nous qui sommes poètes.

Avec tes poèmes, nous sommes souvent en émoi
Avec toi, nous sommes vraiment à tu et à toi.
Tu éloignes de notre esprit le désarroi,
Et devant tes créations, nous demeurons cois.
Tu nous entraines dans la beauté de tes convois.

Dans les faits, je crois, tu n'aimes pas l'entre-soi,
Pensant vraiment que ce n'est pas de bon aloi.
Tu fais chanter les mots, en être très courtois,
Avec eux tu nous proposes de grands tournois.
Leurs musiques internes deviennent la seule voie.

On rêve tant de te suivre dans tes exploits,
Essayant de devenir aussi bon que toi.
Encouragé, nous y parvenons quelquefois
Mais ce qui demeure au fond de nous c'est la joie
D''avoir passé du temps de bonheur avec toi.

Bisous mon frérot.

Jacques